De l’autre côté des mondes a donc été reproposé à la vente depuis quelques jours. Le démarrage de ce livre est plutôt positif et j’en suis assez contente. On parle en tout cas de lui, et c’était ce que j’en attendais !
Pour remercier tous ceux qui me suivent, j’ai décidé de lancer un concours sur ma page Facebook : Mélanie De Coster . Il vous suffit d’aimer la page pour participer à un Memory très facile, accessible ici.
Le concours est organisé pendant tout le mois de mars, ce qui vous laisse le temps de participer et de le partager.
Vous pourrez gagner un exemplaire dédicacé de De l’autre côté des mondes !
Catégorie : Vie d’auteur
Et dix ans plus tard… la réédition de De l'autre côté des mondes
Je vous avais déjà parlé de De l’autre côté des mondes. Je l’avais auto-édité il y a un peu plus de 10 ans, une époque où les auteurs auto-édités fonctionnaient encore en circuit presque fermé. Je n’avais pas de réseau, pas vraiment l’âme d’une commerciale… Il avait pourtant rencontré un petit succès d’estime, mais ce n’était pas allé beaucoup plus loin.
Alors que mon projet pour mon futur roman – aka #deBiblioteca – est plutôt bien parti (un agent l’a repéré et on travaille ensemble sur la dernière version), j’ai eu envie de redonner une nouvelle chance à ce titre. Peut-être aussi l’envie de retourner vers les lecteurs en douceur, à ma manière…
Une nouvelle couverture pour De l’autre côté des mondes
Et voilà la nouvelle couverture, réalisée pour célébrer l’anniversaire de ce titre :
Le monde de l’auto-édition a un peu changé en dix ans. Suffisamment pour que je puisse aujourd’hui proposer très facilement le livre en version numérique ou en version papier. Ce qui veut dire aussi que de nombreux lecteurs différents auront la possibilité de découvrir ou de redécouvrir De l’autre côté des mondes.
La couverture en dit maintenant un peu plus sur le contenu du livre. L’effet de surprise concernant les personnages principaux est en partie émoussé… mais le mystère ne durait pas au-delà du premier chapitre, de toute évidence, et il me parait aujourd’hui plus pertinent de l’annoncer dès le départ : oui, les héros sont de jeunes handicapés moteurs !
Un nouveau texte ?
En ce qui concerne le texte lui-même, il ne devrait pas surprendre énormément ceux qui ont déjà lu les versions antérieures. J’ai corrigé quelques erreurs (il en traîne toujours, malgré le temps de correction que l’on peut consacrer à un texte). Mais le style n’a pas été changé… pas plus que la trame de fond !
De l’autre côté des mondes est un roman que j’ai longtemps porté en moi et en lequel je continue à croire. Il y a longtemps maintenant que je l’ai écrit… Mon prochain roman sera forcément différent au niveau de la maîtrise de l’écriture. Mais ce n’est pas une raison pour le renier, loin de là.
À qui s’adresse ce roman ?
De l’autre côté des mondes est un livre dont les héros sont adolescents. Des lycéens qui découvrent le moyen de rejoindre un monde parallèle. Le roman est donc plus particulièrement tourné vers cette tranche d’âge. Cependant, certaines scènes violentes peuvent choquer les plus sensibles (une scène en particulier…). Je pense qu’il est important de le savoir avant de le lire.
Je pense aussi que les petites cases bien ordonnées ne sont véritablement pas pour moi (il vous suffit de regarder mon espace de travail pour le comprendre… Peut-être que je vous en posterai une photo un jour !). Donc, si ce livre s’adresse aux adolescents, il peut tout à fait être lu par des lecteurs adultes aussi. À vous de le partager et de l’échanger en famille !
Le commander en version papier
Version Kindle
Version Kobo
Se préparer pour une conférence
Prendre confiance en vous
Vous préparer
Vous n’êtes pas seul
Tweet: En préparant une conférence, on s’instruit soi-même. http://ctt.ec/xcf8_+Sur le papier
Et dans la tête
Un peu d’accessoires
Faites face aux imprévus
Une histoire courte
Je vous avais parlé récemment des Drabbles, ce petit exercice d’écriture qui impose de rédiger une histoire en quelques lignes à peine. Pour y parvenir, il faut savoir être condensé, précis dans ce qu’on veut transmettre. Il faut aussi être capable de couper drastiquement dans son texte afin de n’en garder que l’essentiel.
Je sais à quel point cette particularité peut être compliquée pour les auteurs débutants. Vous avez envie d’écrire, de remplir des pages et des pages. Votre plume bave sur le papier et vous vous prenez pour des Balzac ou des Proust des temps modernes, qui ne savent plus quand il est temps de s’arrêter d’écrire.
Or, parfois, enlever des éléments superflus dans son texte permet de le rendre plus pertinent, plus recentré, et de captiver encore plus l’attention du lecteur.
Donc, ne vous laissez pas emporter par le flot de votre écriture. Pour le premier jet, oui. Pas pour la suite. Vous entraîner à composer régulièrement des textes courts, avec des critères très stricts, comme ceux des Drabbles, vous apprendra à vous concentrer sur ce qui importe réellement dans vos textes.
Le prix pépin de l’écriture courte
Les drabbles sont des exercices très personnels, même si des concours sont régulièrement organisés entre participants de cette méthode (essentiellement dans le monde anglophone… il y a peut-être quelque chose à faire de ce côté-là ici aussi ?).
En France, encore plus court que les Drabbles, il existe le prix Pépin. Il est trop tard pour participer à celui de cette année, mais vous avez un peu de temps pour vous entraîner.
Le prix Pépin, c’est quoi ? Un texte de science-fiction (oui, avec des extraterrestres et des vaisseaux spatiaux dedans, si vous les aimez) qui doit comporter moins de 300 signes, espaces compris. Oui, oui, vous avez bien lu ! Inutile de vous dire que c’est un exercice particulièrement difficile. Je m’y suis frottée cette année, et voilà les textes que j’ai proposés :
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Conférence
Bonjour à tous,
je sais que je vous avais promis de vous parler des Drabbles… Ne vous en faites pas, je ne vous oublie pas. Ces derniers jours, j’ai cependant été occupée à la préparation d’un événement assez important pour moi.
Ce 11 avril, je vais participer à une conférence sur la littérature fantastique dans une université espagnole. J’y ai été conviée en tant qu’auteur, et je parlerai plus particulièrement d’un sujet qui me tient à cœur, la littérature fantastique à destination de la jeunesse.
Je suis très très heureuse de participer à cet événement, qui a, comme vous vous en doutez, occupé mes pensées pendant un moment.
Evidemment, je suis un peu stressée aussi et j’espère apporter une contribution de qualité à cette occasion. Je parle d’un sujet que j’aime, qui m’intéresse depuis longtemps, et je n’ai pas souvent l’occasion de le faire de manière professionnelle. Peut-être que je vais y prendre goût ? Qui sait…
L'enfance de l'art
J’ai commencé très tôt à vouloir écrire. J’étais encore à l’école primaire que j’annonçais autour de moi que je serais écrivain plus tard. J’avais même pour ambition d’être l’une des plus jeunes auteurs publiées et j’avais du pain sur la planche : la parution du roman Des cornichons au chocolat que je croyais alors sincèrement écrit par une adolescente de 13 ans ne me laissait que quelques miettes d’années pour faire mes preuves. Si j’avais su alors que Philippe Labro en était l’auteur, je me serais sans doute moins mis de pression !
Les années ont passé et j’ai maintenant dépassé le statut de « jeune » auteur… Je vois cependant ce schéma se répéter avec ma propre fille qui, du haut de ses 9 ans, commence à rédiger de petits contes. D’un point de vue scénaristique, je dois reconnaître qu’ils sont plutôt bien construits, avec des introductions, des conclusions et même des retournements de situation. On se demande de qui elle peut bien tenir son imagination…
Heureusement, pour elle, comme pour moi quand j’étais jeune, il existe de nombreuses manières de rencontrer des lecteurs. Il n’existe pas d’âge pour écrire et, même si je reste persuadée que l’écriture demande du travail, pour s’affiner, s’affirmer, prendre force et forme, avoir envie d’écrire et du goût pour inventer sont la base de nombreuses histoires réussies.
La recette qui fera fondre une majorité de lecteur combine ainsi une histoire qui tient au corps et un style qui la relève avec brio. L’un ne vont pas sans l’autre.
Un texte bien écrit mais qui ne « raconte » rien ne comblera la faim de lecture de personne, pas plus qu’une histoire sans saveur.
L’un comme l’autre peuvent s’acquérir, sans doute, mais je pense quand même qu’il est plus cohérent de vouloir devenir auteur si l’on possède, presque naturellement, au moins l’un des deux.
J’ai bien entendu, comme vous, que le génie c’est 1% d’inspiration contre 99 % de transpiration. Mais ce premier pourcent, encore faut-il l’avoir !
Pour le reste, il existe des livres, des ateliers d’écriture, des work-shops, des bêta-lecteurs… Tout ce qui pourra vous aider à vous améliorer.
Pour ceux qui ne les connaissent pas, la prochaine fois, pour vous entraîner à l’écriture, je vous parlerai de drabbles.
Taggée !
Voilà ce qui arrive quand on se propose pour faire des beta-lectures. On est sollicités pour répondre à des séries de questions un peu étranges…
C’est Aphone qui m’a demandé de me pencher sur ces surprenantes interrogations, directement issues de sa cervelle d’auteur (ah, ces écrivains, comme s’ils n’avaient pas plutôt besoin de travailler sur leurs textes !). Enfin, comme je ne voudrais surtout pas qu’il se sente vexé, je vais tenter de satisfaire sa curiosité (et peut-être la vôtre aussi).
S’il y avait une maison d’édition à choisir, ce serait laquelle et pourquoi ?
C’est difficile de ne choisir qu’une seule maison d’édition, j’aime bien l’éclectisme en fait. Et la richesse culturelle, pour moi, dépend justement de tous les choix éditoriaux qui nous entourent.
Je crois que, par conséquent, j’opterais pour Bragelonne, qui s’est diversifiée de manière assez réussie ces dernières années et dont j’apprécie généralement les choix éditoriaux comme leur communication. Et puis je devrais toujours trouver des livres à mon goût chez eux !
Place une feuille blanche devant tes yeux, qu’est-ce que tu vois ?
Plein d’espace à remplir. J’ai le droit d’avoir un stylo fourni avec ? Je n’ai jamais (ou presque pas) ressenti cette fameuse angoisse de la page blanche. Je suis d’ailleurs excellente pour débuter. Et puis je rature, j’écris tout serré, de travers, avec plein d’abréviations. Cela devient vite illisible pour quelqu’un d’autre que moi. Mais j’aime ce potentiel de page à remplir. Puis, de toute manière, il paraît que la nature n’aime pas le vide, et je suis une personne très naturelle.
Lequel de tes défauts pourrait devenir une qualité, comment ?
Ma tendance à procrastiner ? Parce que je mets parfois du temps à démarrer, en me disant que j’ai plein d’autres choses passionnantes à faire (internet est un piège redoutable, fuyez !), mais, par contre, quand je commence réellement, je suis très efficace et très rapide, donc en réalité, je gagne du temps en le perdant (si, si, je vous le jure).
S’il y avait un roman auquel tu devais changer la fin, ce serait lequel ?
Là, tout de suite, je n’ai pas d’idée. Et puis, qui suis-je, moi, pour décider qu’un auteur se serait « trompé » de fin ? Le plus dur, parfois, c’est quand on a suivi une saga pendant plusieurs années, et qu’elle s’arrête. Dans ces cas-là, le changement que j’apporterais, c’est qu’il n’y ait pas de fin (je sais que c’est impossible, mais il paraît que ce mot n’est pas français, alors !)
La dernière musique que tu aies écoutée en écrivant ?
Je ne peux plus écouter de CD dans mon bureau, mon matériel étant défectueux, hélas. Alors j’opte pour de la musique en ligne et la dernière que j’ai eu envie d’écouter en boucle c’était celle composée pour le film Amélie Poulain (que j’ai d’ailleurs reregardé dans la foulée). Comme je l’ai déjà dit, la musique influence fortement mon écriture, alors ce n’est pas toujours facile de choisir de manière efficace.
Demain, on t’apprend que tu ne peux plus écrire. Quel est le premier mot qui sort de ta bouche ?
Je peux encore lire ? Et vous pouvez me passer un dictaphone ? Sinon, je demanderais sans doute une euthanasie assistée (faut pas pousser non plus, c’est un cas de crise vitale dont on parle)
Choisis deux couleurs. Mélange-les. Tu en penses quoi ?
Bleu et jaune, ça fait du vert ! (oui, je suis très calée en couleur, vous avez remarqué ?). Non, plus sérieusement, le bleu, c’est ma couleur préférée, celle du ciel, de la mer, des espaces à l’horizon. Le jaune, c’est le soleil qui me réchauffe quand j’en ai besoin. Et le vert, c’est la verdure, les champs et les forêts dont j’ai besoin pour respirer.
Imagine que l’homme n’est pas inventé le feu. Où en serions-nous ?
D’abord, on aurait très très froid et pour une grande frileuse comme moi, ce serait difficile. Ensuite, on en serait réduit à manger de la viande crue, ce qui peut être lassant à force. Après, on aurait peut-être un esprit communautaire plus développé, parce qu’on vivrait les uns avec les autres pour se tenir chaud et pour s’aider à survivre. La vie serait certainement plus difficile au quotidien, plus brutale aussi, avec un fort taux de mortalité. Je crois que je pourrais raconter une longue histoire là-dessus, mais elle risquerait trop de ressembler à un livre historique.
Quelle est la dernière série que tu aies regardée ? Tu en as pensé quoi ?
Alors, la toute dernière, c’était hier soir (je suis une grande amatrice de séries télé). Ce n’était pas une série en entier mais juste quelques épisodes de Marvel : Les agents du Shield. Il s’agissait d’épisodes de la deuxième saison, qui part dans une direction totalement différente de la première et je trouve ça bien d’avoir su se renouveler. Après, j’ai un peu l’impression que l’histoire tombe dans un mysticisme extraterrestre que je ne suis pas certaine d’apprécier et certains personnages sont très effacés, en retrait, cette saison, ce qui est dommage (la force d’une série repose souvent sur ses personnages pour moi).
Tu te réveilles enfermée dans un tombe, six pieds sous terre. Quelle est ta première réflexion ?
Où est la lumière ? Ensuite, je me mettrais à tâter partout pour trouver la sortie, et puis à me dire que si le personnage de Kill Bill et des vampires arrivent à sortir d’une tombe, je ne perds rien à essayer. (cela dit, comme j’ai toujours affirmé que je voudrais être incinérée après ma mort, ce genre de mésaventure ne devrait pas m’arriver. Je risque juste d’avoir très chaud à un moment donné…)
Quelle est ta plus grande peur ?
Honnêtement, de devenir aveugle. Je n’arrive pas à m’imaginer survivre privée de ce sens essentiel pour moi. Après, j’ai le vertige, je ne suis pas fan des guêpes et des abeilles, je n’aime pas trop être enfermée dans des pièces sans issue… Mais cela reste assez classique et on ne peut pas vraiment parler de phobie non plus.
Rituels #2
Ce matin, les ombres obscures se refusaient à laisser leur place au soleil. La luminosité se faisait attendre et, dans l’espace qu’elle laissait libre, de longues rafales de vent s’attardaient, soulevant des gouttes de pluie. Ce n’était pas tout à fait un temps à mettre un chien dehors. Encore moins des enfants. J’ai donc renoncé à ma promenade.
Or, la promenade, c’est bien un élément qui fait aussi partie de mes rituels. Un rituel un peu aléatoire, puisqu’il n’est assujetti à aucun horaire, à aucune fréquence, pas plus qu’à une quelconque obligation. Quand le besoin de prendre l’air se fait plus fort, quand l’appel du dehors trouve sa réponse en moi, je prends mes chaussures, mon chien, et je sors. Il fut un temps où je n’avais plus de chien : j’emmenais avec moi ma fille, encore trop jeune pour se plaindre, sous le prétexte qu’elle avait besoin de s’aérer. Depuis, mes filles se plaignent si la promenade dure trop longtemps. J’ai repris un chien.
Il faut dire aussi que mes promenades préférées passent par les endroits où je ne croise personne. S’il y a des arbres, un chemin de terre, peut-être un cours d’eau, c’est absolument parfait.
Je ne me promène pas avec un carnet, je ne vagabonde pas non plus dans l’espoir de trouver des idées pour continuer mes textes. Je me contente de regarder le paysage, de respirer, de profiter du calme. J’y retrouve une certaine sérénité, loin de la pression de la vie quotidienne, loin des obligations. La seule chose que je me demande, la seule chose que je puisse faire, une fois dehors, c’est mettre un pied devant l’autre. Sans avoir besoin de parler, sans avoir besoin de me justifier.
Je ne pars pas non plus pour de longues randonnées, il s’agit véritablement de flâneries, à géométrie (et longueur) variable. Quand je rentre, j’ai l’esprit nettoyé et je peux me remettre à mes tâches en toute tranquillité. Je fais entièrement confiance à mon cerveau pour oeuvrer tout seul pendant que j’avance. Et la plupart du temps j’ai raison.
Maintenant que j’y pense, c’est peut-être à cause de ces errances que nombre de mes textes sont des road-story et que mes personnages passent souvent beaucoup de temps à marcher….
Rituels d'écriture
Tout le monde a ses petits rituels. Au quotidien. Ils vont de l’ordre dans lequel on organise les gestes du réveil jusqu’à la manière dont on se brosse les dents (vous commencez par les dents du fond ou celles de devant ? Réfléchissez bien… et changez ! Juste parce que vous pouvez le faire)
Aujourd’hui, je vais vous parler de mes rituels d’écriture. Oui, les miens, parce que les auteurs peuvent tous en avoir des différents.
Personnellement, je préfère écrire en musique. Un fond, pas trop fort, pour ne pas chasser les idées. Juste un souffle musical qui m’aide à me couper du monde extérieur, de la réalité bien présente qui entoure la petite bulle que je me crée. Je choisis toujours les musiques en fonction de ce que j’ai décidé d’écrire, parce que je suis parfaitement consciente que l’environnement dans lequel je suis influence fortement les mots que je couche sur le papier (il n’est pas anodin que j’ai décrit une scène de fusillade lorsque je travaillais sur mon roman en novembre dernier, par exemple). Par conséquent, quand j’écris, je n’écoute jamais de chanteurs francophones. Ce sont mes mots que je veux voir apparaître sur l’écran, remplissant progressivement la page blanche de taches noires. Il existe de très bons auteurs de chansons, je n’ai pas besoin qu’ils me soufflent, plus ou moins inconsciemment, leurs paroles.
En ce moment, mon choix de fonds sonore est très très aléatoire : je ne peux pas écouter de CD dans mon bureau (il n’y a pas de chaîne hifi dissimulée derrière les cartons que je n’ai pas encore rangés et le lecteur de CD de mon ordinateur a déclaré forfait il y a bien longtemps, épuisé par l’ampleur de la tâche). Je me contente donc de sélections effectuées sur des sites de musiques en ligne, en optant pour des choix thématiques effectués par d’autres que moi. Certains jours, ils correspondent parfaitement à ce que j’ai besoin d’entendre, d’autres jours je ne cesse de passer d’une sélection à l’autre, d’une manière assez frustrante…
Ca, c’est pour l’ambiance, mais il m’est souvent arrivé d’écrire dans des trains ou dans des zones peuplées. Bien loin donc de mon petit îlot d’écriture solitaire (ne me parlez pas quand j’écris, ça fait fuir les idées… Même si moi je peux parler à voix haute !).
J’écris comme je plongerais en apnée : quand je suis vraiment concentrée, je ne bois pas, je ne bouge plus que les doigts et les yeux, je n’entends plus rien… Ce sont mes moments préférés. Parfois, je remonte à la surface, observe l’horizon… et replonge à la suite d’une autre idée qui se reflète sous la surface.
Bilan et résolutions
Et oui, le mois de janvier n’est pas encore fini, j’ai donc un petit peu de temps devant moi pour vous faire part de mon bilan de l’année 2015… et de mes projets pour 2016 !
En 2015
– J’ai participé au Nanowrimo. Cela faisait plusieurs années que je réagissais mi-novembre en me disant « ah oui, tiens, il y a le Nanowrimo qui a commencé, ce serait sympa de tenter de me joindre au jeu ». Il était évidemment un peu tard pour ne serait-ce qu’espérer parvenir au bout de ce défi presque gargantuesque.
Pour ceux qui ne connaissent pas le principe du Nanowrimo : il s’agit d’écrire un texte en un mois (novembre) de 50 000 mots minimum (soit environ 180 pages de roman). Ce qui suppose de grapiller toutes les minutes possibles à gauche et à droite pour poser quelques mots sur le papier (oui, même 50 mots, c’est toujours ça de pris), d’écrire sans prendre (ou à peine) le temps de se relire, et donc de juste foncer tête baissée dans son histoire.
Et… je suis parvenue au bout de cette aventure ! Je dois avouer que je n’étais pas certaine d’en être capable mais j’étais très fière de faire partie des Winners (oui, le site est en anglais, mais il comporte un forum francophone très actif).
– Grâce au Nanowrimo, je me suis d’ailleurs imposée un nouveau rituel d’écriture et je me lève maintenant plus tôt tous les jours pour me mettre à écrire. Ce qui me permet d’avancer un peu plus rapidement que ces dernières années dans mes projets.
– Il y a eu évidemment la parution de Rencontres au clair de lune dont je vous ai déjà parlé.
– Il y a eu également une conférence au Canada, donnée par Esther Batista à l’université d’Ontario et portant le titre suivant « L’Évasion du handicap à travers le Double dans De l’autre côté des mondes (2005), un roman fantastique de Mélanie de Coster » !
En 2016
– il y aura plusieurs interviews qui vont paraître me concernant, en format numérique comme papier. Je vous en dirai plus le moment venu.
– Je compte bien continuer l’écriture du roman commencé durant le Nanowrimo, qui devrait donc être mon roman le plus imposant à ce jour, et dont l’univers a l’air d’intéresser les rares initiés à qui j’en ai déjà parlé.
– Je prévois également une intervention publique (et là encore, je vous en parlerai plus tard, secret professionnel oblige)
– J’espère également avoir le temps de composer quelques histoires courtes pour la jeunesse… voire jeter les bases d’un nouveau projet pour HQN.
– Histoire de ne pas perdre la main, je vais aussi écrire quelques nouvelles.
Tout ceci implique donc de multiplier les registres et les styles, de jongler entre différents niveaux d’écriture, même si je ne vous cache pas que mon roman en cours occupe l’essentiel de mes pensées.





