Je l’ai déjà évoqué précédemment sur ce blog et ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux en ont souvent entendu parler : De Biblioteca devrait être mon futur roman. En tout cas, c’est celui que j’ai mis un peu plus d’un an à écrire et qui ne va pas tardé à être présenté à des éditeurs par mon agent…
Il est temps de faire des présentations un peu plus complètes…
Il était une fois… Le Nanowrimo
En novembre 2015, j’ai emménagé depuis quelques mois dans une maison où je dispose (enfin !) d’un bureau juste pour moi. Vous savez : une pièce dont je peux fermer la porte et interdire l’accès pour cause de créativité débordante ?
Pour la deuxième fois de ma vie, je décide d’inscrire un projet au Nanowrimo (un booster important pour les écrivains, puisqu’il s’agit d’écrire 50 000 mots en un mois. Faites le calcul : il y a un paquet de mots à poser chaque jour sur le papier pour en venir à bout !)
Pour la première fois de ma vie, je vais au bout de ce Nanowrimo. J’en sors épuisée, incapable de penser à autre chose qu’à écrire… mais surtout ravie : je tiens un vrai bon début de roman. Bon, pour tout dire 50 000 mots, c’est un peu plus qu’un début, vu que c’est à peu près 150 pages de texte ! Mais je sais que mon roman est encore loin d’être fini : du travail m’attend.
Hiver, printemps, été… des nouvelles offres poussent
Je continue (sur un rythme beaucoup moins soutenu) à travailler sur De Biblioteca. Et je rentre en contact avec un agent littéraire. Qui me demande sur quoi je suis en train de travailler en ce moment. Je lui fais parvenir mon texte, en lui précisant bien :
- qu’il n’est pas fini
- qu’il n’est pas encore corrigé.
Peu importe, il le lit, le fait lire à d’autres personnes… et me contacte en me disant qu’ils l’adorent, qu’ils veulent le représenter et que je peux le terminer rapidement maintenant s’il vous plaît !
Je vous fais l’impasse de l’euphorie (youpi, je suis géniale) et de l’angoisse liée à la signature de ce contrat (c’est qu’il fallait que j’assure jusqu’à la fin du roman, maintenant !).
J’ai dû faire ce genre de saut… et je ne suis pas encore retombée par terre ! |
Nanowrimo bis… ou pas ?
Je m’engage à terminer le roman pour la fin décembre 2016. Trop fass, comme diraient mes filles. Tiens, je vais même m’inscrire au Nanowrimo pour me pousser à boucler la fin, voire à lancer un autre début de roman (oui, je sais, j’ai de l’ambition).
Je ne prolongerai pas plus longtemps ce suspens insoutenable : j’ai bien terminé mon texte… avec un mois de retard sur les délais prévus !
Les corrections, les corrections !
Normalement, un texte, on l’écrit, on le relit, on le corrige, on le passe à ses bêtas-lecteurs, on revient encore dessus… puis ensuite en l’envoie ailleurs. Si un éditeur l’apprécie, il vous demande encore d’effectuer quelques corrections. Là, je vis tout en accéléré. À peine terminé, j’envoie De Biblioteca à mon agent, qui me le renvoie avec les corrections à effectuer. À ce stade, personne d’autre que lui et moi ne l’ont lu (sauf quelques bribes par ci par là que j’ai testé sur des forums d’auteurs, et quelques phrases postées sur mes comptes Facebook ou Twitter).
C’est une toute nouvelle manière de procéder pour moi…
Les dernières corrections viennent d’être effectuées et j’ai renvoyé le texte à mon agent une nouvelle fois. Je suppose que ce sera ensuite au tour des éditeurs de donner leur avis. L’attente commence…
(et comme vous êtes très impatient de savoir
- de quoi parle De Biblioteca
- qui est mon agent
je répondrai à ces questions dans de prochains messages !)
Tu en parles tellement, j’ai hâte de le lire